État du marché immobilier
A l’encontre de plusieurs prévisions le marché immobilier en mai et juin a repris de sa vigueur d’avant le Covid-19. Au lieu d’une baisse anticipée de 6% le marché a maintenu les prix et a même connu une surchauffe.
Regardons de plus près ce qui s’est passé :
- L’incertitude économique et les mesures sanitaires ont fait des pressions sur l’inventaire des propriétés à vendre qui est de 23% plus bas que l’an dernier à la même époque.
- Ceux qui souhaitaient acheter avant la pandémie et qui avaient mis leur projet de côté se manifestent en même temps.
- On y retrouve des premiers acheteurs, ceux qui ont déjà vendu leur maison, ceux qui télé-travail oblige se rendent compte qu’ils n’ont plus besoin d’habiter proche de leur travail, ceux qui suite au confinement réalisent qu’ils sont à l’étroit dans leur espace actuel.
- Toutes ces conditions sont favorables à une surenchère et aux offres multiples.
A moyen terme de nouvelles conditions économiques pourraient transformer le « marché de vendeurs » en un « marché d’acheteurs »
Regardons de plus près un scénario vraisemblable :
- Le chômage est toujours en hausse dans les secteurs du tourisme, de la restauration, de la culture et de la vente au détail.
- Le report du paiement des prêts hypothécaires accordé par les banques tire à sa fin.
- Les prestations du PCU se termineront à l’automne.
- L’endettement deviendra un fardeau pour plusieurs ménages
- Le dernier trimestre de 2020 devrait avantager les acheteurs avec de nouvelles propriétés mises sur le marché